Pour nous convaincre de faire affaire avec de parfaits inconnus, les acteurs de l’économie collaborative carburent à la confiance. Et afin que celle-ci soit sans faille, ils vénèrent une solution miracle universelle : la note.
L’évaluation constante des utilisateurs se retrouve ainsi propulsée au cœur du réacteur collaboratif. Pour ceux qui ont sauté le pas, c’est une évidence : on se fie plus facilement à un étranger au profil bien renseigné (89%) qu’à un collègue (58%) ou un voisin (39%).
C’est un modèle assez violent. On réduit une expérience à une note ou un nombre d’étoiles. D’une part, l’expérience est plus complexe que cela et l’existence même de la notation biaise la relation.
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