Nous avons montré dans un article récent comment les G.A.F.A. ( Google, Apple, Facebook, Amazon ) , ces « entreprises-monde », s’étaient accaparé des données de notre intimité et de notre existence, que nous laissons sur la toile, pour en faire commerce et en tirer de juteux profits ( lire : »G.A.F.A. l’ acronyme d’un quatuor qui accapare notre existence. »). Profits détournés au nez et à la barbe des Etats vers des paradis fiscaux , pour finir d’une manière ou d’une autre dans les poches des actionnaires de ces grands groupes. Sur l’écosystème créé par ces géants de nombreux acteurs ont rapidement prospéré en se posant en entremetteurs obligés d’une économie informelle jusqu’alors limitée à des échanges de services de bon voisinage. ( lire l’article « L’ économie du partage, nouvel eldorado du capitalisme? » ) Moyennant une dîme plus ou moins substantielle, ces nouveaux venus rendent visibles au monde entier le service que vous pouvez rendre ou vendre, les objets que vous pouvez partager moyennant finance, avec tous les précieux détails qui vont avec. Blablacar et Uber pop (1) peuvent transformer notre véhicule particulier en moyen de transport public pas cher et convivial- ce qui a permis à un juge et 2 accusés du même procès de voyager anonymement dans la même voiture – (lien). Airbnb peut convertir notre appartement ou maison particulière en hôtel occasionnel à la disposition de tous ceux qui, connectés d’où que ce soit sur la planète, souhaitent voyager à petits prix pendant que nous pouvons dormir sur le canapé chez un ami.
Source : Economie du partage ( suite) ou le nouvel avatar du capitalisme. | LA SCIENCE DU PARTAGE