Vous vous demandez pourquoi ces oiseaux de passage? Vous commencez à en comprendre les enjeux ? Vous voulez les approfondir et en débattre? Que diriez vous de participer au financement d’un ouvrage pour comprendre, partager et débattre des raisons de ce choix ?
Nous avons décidé de partager les résultats des trois années de recherche et développement que nous venons de mener pour lancer Les oiseaux de passage. La réflexion que nous menons autours du voyage, au croisement de l’économie collaborative, les droits culturels et de l’hospitalité, nous a amené à faire des choix : notre design, notre nom, notre modèle économique, nos fonctionnalités, nos statuts, nos cadres de référence comme les partenariats que nous mettons en place. Ils sont le fruit de lectures, de rencontres, de débats, de réflexions, d’ateliers collectifs et de recherches que nous souhaitons partager à travers une publication grand public.
Pour l’année 2018, nous vous voulons contribuer au débat public à travers un ouvrage, un reportage ou une autre forme pour donner la parole à celles et ceux qui ont nourri notre réflexion et notre compréhension sur des sujets parfois nouveaux pour nous, comme l’économie collaborative, ou plus méconnus comme l’hospitalité ou les droits culturels.
Nous souhaitons être autonomes et libres dans le choix du support comme du contenu et des intervenants. C’est pour cela que nous avons opté pour un financement participatif et que nous nous sommes associés à J’adopte un projet pour d’ici fin février 2018 récolter 6.000 euros. Les dons possibles commencent à 10 euros et les contre parties diverses vont de votre nom dans la publication jusqu’à un voyage.
La publication portera sur ce que nous avons appris et compris sur l’économie collaborative appliquée au voyage, sur les raisons qui nous amènent à vouloir la mettre en œuvre sans créer de nouvelles « étiquettes » (label, charte, etc) en prenant comme cadre l’état de droit, comme horizon les droits humains et comme voie la démocratie, sur notre capacité à innover à partir du commun (faire ensemble), des droits culturels (dans la dignité de chacun) et des principes coopératifs (partager) et de témoigner de notre histoire particulière du simple fait d’être partie pour une fois de communautés existantes, parfois de longue date (tourisme social, fédérations culturelles, etc), pour créer une plateforme internet, et non des développeurs et investisseurs comme le font toutes les start-up innovantes.
En quoi ces connaissances nous amènent-elle à renouveler les principes espérances que représentent, ou ont représenté, l’Europe, l’économie collaborative ou encore les coopératives ? A faire ensemble avec des acteurs du web, de la culture, du tourisme et des producteurs locaux? A actualiser le tourisme social, le coopérativisme, la démocratie locale? A reprendre confiance dans l’État de droit, les institutions publiques et la démocratie? A réinventer le voyage?
En quoi cela nous a amené à construire une plateforme coopérative poétique et diffuse, sans intrusion publicitaire ni commission, sans notation ni fichage, sans discrimination ni frontière et sans spéculateur ni optimisation fiscale? Au contraire, en quoi cela permet-il une plateforme d’échange direct d’humain à humain, un accès à des offres d’hospitalité qualifiées comme à des contenus culturels partagés librement et une navigation à travers les histoires comme les cartes pour retrouver le plaisir de voyager?
Cette publication traduira l’état de notre réflexion qui se poursuit dans la pratique comme dans la recherche : au niveau des droits culturels, nous sommes associés à l’échelle paneuropéenne au « réseau de la Convention de Faro » du Conseil de l’Europe et plus localement à la prise en compte de ces droits par la Région Nouvelle Aquitaine. Concernant l’économie collaborative, nous coopérons avec le mouvement des plateformes coopératives initié par la New School de New York et avec la plateforme des communs. Enfin, sur l’hospitalité, c’est avec l’université de Paris Descartes que nous sommes engagés notamment à travers l’accueil d’un thésard sur les trois années à venir.
Alors, participez à financer de la connaissance et du débat public dès maintenant : lien vers la collecte. Aidez nous en la partageant avec votre entourage, sur vos réseaux sociaux et via vos sites internets. Et rendez vous fin 2018 pour en débattre!